Le management est au cœur de la performance et du bien-être en entreprise et concerne toutes les strates d’une entreprise (management transversal ou horizontal). Pourtant, certains continuent de s’appuyer sur des méthodes de management traditionnelles en pensant que "cela a toujours fonctionné ainsi."
Mais la société a évolué et avec elle, les attentes des collaborateurs qui sont désormais en quête d’équilibre, de reconnaissance et de sens au travail. Aussi, il est indispensable de faire évoluer les pratiques managériales et de se former aux compétences clés qui répondent aux besoins modernes :
L'évolution de la société et des attentes individuelles
La pyramide de Maslow, bien qu'ancienne, nous rappelle l'importance de répondre aux besoins fondamentaux des individus. Désormais, les collaborateurs ne se contentent plus d’une simple sécurité financière. Ils attendent que leur travail contribue à leur épanouissement personnel, à leur reconnaissance, et même à leur accomplissement.
En outre, ils sont plus sensibles à l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle et à la quête de sens dans leur travail. Pour cette raison, une approche de management “directive”, "à l’ancienne" est désormais obsolète, contre-productive et à l’origine de nombreux risques psychosociaux et dysfonctionnements organisationnels.
Compétences managériales : des leviers incontournables pour un management moderne et positif.
Pour accompagner les collaborateurs, il est impératif de développer de nouvelles compétences que l’on peut regrouper en 4 piliers :
La communication : elle est l’un des fondements d’un management efficace et bienveillant. Un manager doit être capable de transmettre des informations de manière claire, mais aussi de recevoir et comprendre les feedbacks de ses collaborateurs. Cela passe par l'écoute active, une approche empathique et la capacité à reformuler pour clarifier les attentes et les ressentis de chacun.
La gestion d’équipe : chaque équipe est composée d’individus aux personnalités uniques et compétences multiples. Un manager doit apprendre à savoir détecter les points forts et les potentiels de chaque membre et favoriser leurs développements. Cette compétence permet de créer une dynamique collective où chacun se sent valorisé pour ses contributions et peut s’épanouir dans l’atteinte de ses objectifs.
La cohésion d’équipe : favoriser un esprit d’équipe fort est indispensable pour atteindre des objectifs communs. Un manager se doit d’apprendre à instaurer un climat de confiance et encourager les interactions positives. Cela réduit les tensions et favorise la collaboration.
La gestion des conflits : aucun environnement de travail n’est exempt de conflits. Cependant, un manager se doit de les prévenir et les gérer avec tact. Plutôt que de voir les conflits comme des obstacles, il peut les utiliser comme des opportunités pour clarifier des incompréhensions et renforcer les relations.
Un climat de bienveillance pour réduire le turn-over et les risques psychosociaux
Aujourd’hui, le bien-être des salariés est directement lié à leur engagement et à leur performance. Un management bienveillant et centré sur les individus permet d’éviter les situations de syndrome d’épuisement professionnel, de réduire le turn-over et l’absentéisme élevé. Dans un environnement où le manager et le salarié peuvent communiquer ouvertement et sans crainte, chacun se sent compris et respecté. Ce climat de confiance contribue à la motivation, à la satisfaction au travail et permet à l’entreprise de se concentrer sur ses objectifs de développement.
Conclusion : Le management, un enjeu stratégique pour l’entreprise
Au final, le management ne peut plus se contenter de s’appuyer sur des méthodes dépassées. En développant des compétences managériales complémentaires à leur socle de compétences déjà existant, les managers créent des environnements propices à l’épanouissement des collaborateurs et à la performance de l’entreprise. Une approche de management moderne et bienveillante est la clé pour anticiper les défis du futur et garantir la croissance et la pérennité de l’entreprise.